En son jardin intérieur elle
dénoue indéfiniment
les mains du printemps
chaque mot tombe en beauté
poème dans les pommes
son obi un serpent
traînée de poudre
dans l’herbe folle
le sang en douce
reprend des couleurs
à pleines dents
l’été passe inaperçu
sous ses joues
langes et kimonos
écrits en haïkus
pour habiller les enfants
  

(à Hisajo sugita)