Tombe enfance des nues
violette sombre pensée
belle dormant au bois
vert de ses yeux la volée
où Cache- cache l’enfance
sous terre grand-mère
à mon grand regret

sous-entendues tes robes
intime monotone
auxquelles  accrochées
ronces très miennes  
et mésanges de mes joies

savon noir du cœur
frottis-frottas
un enfant sur les bras
de bonne guerre
récuré par la vie
bouillante mémoire
lavée à grandes eaux

mais de sa vue lessivée
faire briller l’enfance
qui repeint la grisaille
de ses bonnes mines

grand-mère
à mon grand-regret
la mort avant l’heure
comme un loup sur tes yeux