Pleins phares
seuls me devancent
mes mains faons
fantômes dans la ville thé
âtre d’ombres
quelques pantins dés
articulés le temps d’habiller
la saison de quelques filles
en fleurs coupant par les rires
le chemin de la mort
plein phares les yeux grands ou
verts mais partout les portraits de la nuit
étalant jusqu’à l’indécence sa beauté
contact entre la langue et les dents
étincelles mais pas de quoi crier au feu
la danse du cerf-volant et les directions de ma vie
le manque le fruit la passion et ma salive aux orties